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► Essais
Sur le séisme de mes rêves Pour le désir ardent et l’envie compatissante De revoir sur la lune… sous la vertu des anges Les traits captivants d’une sirène ravissante Que je chevauche sur les brises de mes songes. Quand plongé dans le rêve ; j’appelai l’absente Que j’ai perdu à l’éclat d’une saison étrange. C’est ma légende. Quand l’automne vint vêtu en inconnu, Tous les rosiers commencèrent à fleurir A l’exception de ceux de notre avenue. Alors, une femme vint avec le plaisir D’annoncer les prescriptions d’un menu Porté sur ses lèvres que je désire. Quand plongé dans le rêve ; j’appelais l’absente, Que j’ai perdu à l’éclat d’une saison étrange. Je la regardais, j’étais ingénu, Prêt à mourir pour ne pas mentir. Je savourai chaque expression lue Sur sa voix que je ne peux décrire Sauf dire qu’elle ravive la nostalgie retenue Que personne ne peut déglutir Du premier amour… d’une vie résolue Insistante aux refus de se dévêtir D’un souvenir inverti… d’un passé révolu. Et malgré l’envie de le décatir, Il persiste à garder la splendeur voulue Pour anéantir les rêveries de mon avenir. Quand plongé dans le rêve ; je la voyais présente, Celle que j’ai perdue à l’éclat d’une saison étrange. Ma satisfaction pour elle était large Quand elle commença le doux massage Avec ses yeux, guérisseurs de toute rage. Exulté par son charme, l’extirpateur d’orage, Je la retrouve, entre mes bras, sur une plage Dans une îlette assez vaste et large Pour contenir la vivacité d’un beau mirage. Rien que de l’amour le tout se mit en écaillage Et le cours fleurit, comme, pour lui rendre hommage. Quand plongé dans le rêve ; j’invite la présente Que j’ai perdu à l’éclat d’une saison étrange Tous les deux nous procédons au ramassage Des trésors sous un fin ombrage Que nul ne peut produire sauf le feuillage Du hêtre, exhorté dans l’histoire lue en message Qui revient pour exténuer l’humble épierrage Que je devais finir pour embellir des rives d’un voyage Et débuter la fin d’une idylle en mariage. Hélas ! Rien ne me reste sauf une souvenance imagée De doux rêves incohérents en leur engrenage Et incapables pour sauver la vie d’un amour hypogé. A présent, je dois subir l’indésirable éreintage D’une conscience immergée dans une nature endommagée. Quel désir ardent et quelle envie compatissante Pour revoir sur la lune… sous la vertu des anges Les traits captivants d’une sirène ravissante Si je chevauchais sur les brises d’un mensonge. A prouver que derrière la mort de tout sommeil Calme, un séisme volcanique d’un mauvais rêve. Va donc, message ingénu, A sirène que j’aime, à qui je dédie ce poème. Elle, pendant l’éveil imminent, s’appelle Sihem Et dans le rêve latent devient ma femme. La seule qui peut résoudre tous mes dilemmes En embrassent la douceur de mon front blême, Comme la lumière embrasse la chaleur des flammes. AIT ZENATI Abdelhak
Dis-moi beauté divine De par l’innocence enfantine Si la flamme s’éteint à ne jamais s’allumer Dans les cœurs qui ne peuvent, guère, exprimer Les souffrances entassées Et les espérances lassées. Dis-moi beauté divine De part l’innocence enfantine Si la flamme s’éteint à ne jamais s’allumer Dans les cœurs qui ne peuvent être sublimer Par les couleurs des roses Ni pas les flambeaux moroses Dis-moi beauté divine De par l’innocence enfantine Si la flamme s’éteint à ne jamais s’allumer Dans les cœurs qui ne peuvent être stimulés Par les larmes et leur comportement inepte Et devant les joues infâmes restent inertes Dis-moi beauté divine De par l’innocence enfantine Si la flamme s’éteint à ne jamais s’allumer Dans les cœurs qui ne peuvent aimer Les femmes et leur chaleur langoureuse En disant qu’elles sont toutes lyncheuses Oui, bonté divine Je te réponds sans doctrine ; La flamme s’éteint à ne jamais s’allumer Sur les bois entièrement carbonisés Ainsi, Dans les ténèbres de l’intolérance Dans le mépris de l’indifférence Dans l’irresponsabilité de l’insouciance La mort des cœurs devient inéluctable. Alors, La flamme de l’amour s’éteint à ne jamais s’allumer Et l’amour meurt pour ne plus être ranimé Par les oragons d’une méfiance inexorable Et d’une peur aux moeurs malaisées Avec ma raison, je devine L’amer ravage, Beauté divine. Combien de terres ont été désertifié De toute vie et même des vautours ? Mais par effet de la nature, l’amour Dresse des oasis qui ne peuvent être défiés. Car, l’amour comme l’eau, parmi les âmes, se propage Et réalise avec sa prestesse l’assurance des rivages. AIT ZENATI Abdelhak
Claque… on te ferme la porte au nez. Tiens ! C’est ton nez qui saigne ? Oh ! Pardonne-moi, plutôt c’est ton « nif » qui s’est aplati. Pour ton entourage, mon frère, tu n’existes pas. Tu deviendras invisible au fil du temps. Tu as conseillé, tu as aimé et tu as travaillé comme Achille pour le bien-être du groupe et parce que tu crois au groupe ! Tu as toujours cru que ton existence se prouve par ta contribution à la réalisation de tout qui semble bon. Volontiers, tu as participé partout car la solidarité est un principe pour toi. Mais dans ton entourage, mon frère, le groupe n’existe plus, c’est l’individualisme, l’opportunisme qui le remplace. Tu es intelligent et tu devrais être malin et vicieux. Dois-je te rappeler qu’il est presque impossible pour un lapin de survivre parmi les renards. Dans ton entourage, mon frère, tu as aimé une fille et tu l’aimes toujours. Tu crois qu’elle partage le même sentiment comme elle le dit. Mais, mon frère, ce n’est qu’un fantasme. Dans ton entourage, l’amour n’existe plus. C’est l’indifférence qui règne aux coté du narcissisme, de l’infidélité et de la tricherie. Et si tu cesses d’être son miroir, tu verras qu’elle t’oubliera et cherchera, ailleurs, un autre miroir. Mon frère, tu ne vois que le bout de ton nez et tu crois au « nif ». Tu te dis que tu es un homme à principes, tu tiens à ta parole, loyal, généreux, gentil, serviable et ta liste est très longue… mais mon frère, à un millimètre de ton nez, le monde n’est pas aussi naïf que toi. Dans ton entourage, c’est la fin qui justifie les moyens. On te conseillera de lire Le petit Prince. Evidement tu es le pont qui relie les intérêts des autres et si tu cesse de l’être tu préserveras tes propres intérêts. Quand on te ferme la porte au nez, tais-toi, car il ne te reste que le droit d’écouter et le devoir de ne rien dire. Cesse même de penser et claque la porte sur tes idées et exécute machinalement se qu’on te dit. Cesse de penser, mon frère, car dans ton monde c’est l’impulsion qui gouverne. Apprends à ne dire que « oui », même devant la flèche qui ôtera ta vie. Ne songe plus à un avenir présumé, car tu n’existes que dans un passé révolu. Tu devrais savoir que la machine du temps ne tourne plus depuis que ton soleil a cessé de briller. Tu es cristallisé par le froid de ton entourage. Effectivement, dans ton monde tu n’es qu’un objet sombre. Hélas, tu n’es plus mon frère, même moi je t’ai oublié. Je te conseillerais de faire ta prière pour que ton soleil se réanime. Peut-être de cette manière tu quitteras ton sommeil profond. Objet sombre, tiens toi droit pour que personne n’ose monter sur ton dos. A bas Spinoza et connais-toi par toi-même sans trop user des lunettes de Socrate et au revoir dans le monde des ingrats. AIT ZENATI Abdelhak |
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