► Coutumes et traditions

► Contes et légendes

L'ogresse et Oumena/L'ghoula d'Oumena :
          Du temps de nos ancêtres vivait sous un rocher à Ihemdanene (quartier à El-Hamma) une ogresse avec sa progéniture au nombre de 07. Pour les nourir elle volait les provisions des villageois.
Un jour Oumena, habitant du village et qui voulait réaliser certains ouvrages, recourut à Tiwizi  - entraide, forme de solidarité qui permettait à chacun d'exécuter ses travaux : labour,  moisson, construction de maison, mariage, décès, ... avec l'aide de tous en contrepartie d'un festin -. De retour à la maison pour emporter les repas vers le lieu de travail, Oumena surpris de ne rien trouver, il pensa directemnt à l'ogresse. Il attendit son abscence, puis enleva ses petits. Au retour, la voleuse trouva son abri vide. Terrifiée par la disparition de sa progéniture, elle alla chercher son rival. A sa rencontre, apeurée par ses chiens, elle lui demanda de retrouver ses petits, Oumena accepta en échange qu'elle quittait El-Hamma définitivement. Après quelques heures, elle alluma à Aghbalou de l'autre côté de Oued Soummam un feu comme  signe.
De cette façon qu'Oumena a pu débarrasser les villageois des affres de l'ogresse.

La mare de la mariée/Tamda n'Teslit :
          Dans un passé lointain, et de l'autre côté d'Ighzer Idder (rivière à El-Hamma) vivait une jeune fille fiancée à un jeune homme de notre village, et qui voulaient se marier en hiver - saison propice pour ce genre d'événement, après la récolte et la conservation des céréales et des figues en été, la fin des travaux de labour et la cueillette des olives en automne -. La fête du mariage arriva et au troisième jour, on alla chercher la mariée. Au retour, ils trouverent la rivière rouge et grossie. Ceux de la fête passerent, quant le tour de la mariée vint, l'eau faucha les jambes du cheval qui la portait - autrefois, on ramenait les mariées sur des mulets ou des chevaux -, les deux se ruerent à la fois dans la rivière, mais le courant les emporta en contrebas vers une mare, où le mouvement en spirale de l'eau les prit, happés vers le bas puis ils disparurent.
Depuis ce jour on appelle cette étendue d'eau "mare de la mariée".